Pris au piège.

Eowyn regarda le sentier qui s’étendait devant elle. Des traces de pas étaient visibles dans la poussière. Il était passé par ici. Elle avait déjà tué un nazgûl une fois, ce serait simple de recommencer. Sauf que cette fois, elle avait plus de précautions. Un bouclier en fer et deux épées. Windfola émit quelques hennissements de désapprobation lorsqu’elle s’engagea sur le chemin. Ses sens en alerte, la femme avançait lentement. Le sol devint bientôt de larges pierres. Les fers de l’animal commencèrent à raisonner.
Eowyn mit pied à terre et chercha dans sa sacoche quatre parties de tissu. Elle les mit autour des sabots de l’équidé et se remit en selle. Mais où était-il passé ? Elle leva les yeux et chercha du regard. Un régiment comme ça n’avait pas pu disparaitre en un clin d’œil ! Elle soupira et mit la main sur le garde de son épée.
Une pierre roula du haut des rochers. Ils étaient donc là. La demoiselle attrapa les rênes et partit au galop vers l’endroit d’où elle était venue. En aucun cas elle n’allait prendre le risque d’être prise dans une embuscade. Elle était peut être courageuse mais pas inconsciente ! Des cris. Oh non ! Ils l’avaient repéré Et vu ce qu’elle en tendait, ce n’était pas bon, pas bon du tout même. Le galop de Windfola s’accentua. Eowyn jeta un regard en arrière. Rien. Comment ça rien ?! Pas de course-poursuite, de bruits d’épées s’entrechoquant ?! Elle freina et resta quelques instants consternée. Mauvaise idée…Très très mauvaise idée.

Le nazgûl avançait lentement sur son sombre destrier, malgré les soldats, il avait depuis longtemps repéré la femme qui le suivait...Le cheval poussa un long râle tel un soupir, puis le bruit des sabots étouffé par la poussière devint bientôt un tintement mâte...Il était temps de jouer un tour à celle qui n'aurait pas dû le suivre.
Le Dwimmerlaik se retourna lentement et aperçu la femme, qui cherchait un objet dans son sac.
C'est le moment qu'il choisit...Il dit alors de sa voix rauque, tel un soupir :
-Placez vous sur les côtés, on ne doit plus vous voir !
Les Hommes obéirent sur le champ, mieux valait ne pas lui désobéir. Il vit la femme se relever et chercher ses troupes du regard, puis il siffla et posa sa main sur la garde de son épée...Il serai facile de la tuer, mais alors que le Dwimmerlaik savourai déjà sa victoire, un de ses hommes glissa sur une pierre, en faisant tomber quelques une. Il vit la femme
tressaillir puis faire demi-tour à toute allure...Le nazgûl émit un sifflement de rage, aucun homme ne bougea, même si ils s’apprêtaient déjà à lui poursuivre...Puis dans un long râle, le spectre leur intima ses ordres :
-Ne bougez surtout pas, faisons la douter...Attendez une dizaine de longues minutes avant de partir à sa poursuite...Je veux 10 corsaires avec moi, nous allons partir à pied et couper à travers route, nous la rattraperons sans trop de problème en prenant ce chemin.
Les corsaires ne répondirent pas même si il doutait grandement de ces dires, elle avait pris beaucoup d'avance et était partie à une allure assez impressionnante.
Pourtant, une dizaine de minutes après, le Nazgûl se trouvait à l'orée d'une minuscule forêt, où il était à l'ombre...Ses soldats se demandèrent pourquoi il s'arrêtait si promptement...puis quelques longues minutes après, on entendit les sabot d'un cheval, il allait à une allure qu'on aurait dit que Sauron lui-même la poursuivait, quand la femme remarqua qui lui barrait la route, c'était trop tard...!

Faramir laissa les reines de l'Ithilien aux ordres de son second Madril. Il décida de partir pour les terres du Riddermark. Prenant avec un lui une escorte de trente rôdeurs, ils prirent tous le paquetage et les armes pour le voyage. Comme les jours étaient sombres en ce moment, le danger pouvait venir de n'importe quel endroit. Quittant l'Ithilien la troupe commença son voyage vers le Rohan. Ils passèrent devant les montagnes proche de la route du roi et remontèrent le long des Monts Brumeux. Ils firent de nombreuses pause sur la route, abreuvant les chevaux, mangeant et affûtant leurs épées. Faramir se demandait comment revenir au château de Meduseld sens se faire mal voir.

Le soleil était ,à son zénith, quand Faramir demanda à ses hommes de faire une pause. Ils installèrent le campement et allumèrent un feu de camp. Faramir retira son cheval, le brossant et lui donnant à manger. Il vint se mettre tout prêt du feu, s'enroulant avec sa cape. Il se mit à réfléchir aux paroles qu'il allait prononcer devant le roi du château d'or. Laissant son esprit vagabondait vers des temps anciens, un éclaireur revint au pas de course. Essouffler, il s'arrêta devant lui et s'exclama.

-Mon seigneur une dame se fait attaquer par un Nazgûls et de nombreux guerriers. Je crains le pire, elle lutte de toute ses forces pour les repousser.

Faramir se redressa sur ses jambes, dégaina son épée, courut vers son cheval dans les plaines alentours. Revint et ordonna à ses hommes, discutant et blaguant.

-Aux armes guerriers du Gondor.

Les hommes se retournèrent brusquement, ils le dévisagèrent, la furie dans les yeux. La colère pouvait se lire sur son visage. Faramir s'exclama.

-Fiers guerriers du Gondor, une dame du Rohan se trouve pris au piège par un Nazgûls et ses troupes. Non loin dans les plaines toutes proches, nous devons lui proposer notre aide et intervenir au plus vite.

Les guerriers s'exclamèrent en coeur, laissant le campement en état et partirent vers l'affrontement. Ils passèrent le long des Monts Brumeux, arrivant sur une grande colline. En contrebas Faramir aperçut la scène terrible. La Dame Blanche du Rohan combattant une centaine de guerrier. Ayant comme chef un terrible et effrayant Nazgûl. Le capitaine se retourna vers ses hommes et dit.

-Mais amis, frères. Une ombre plane dans cette plaine. Une dame se retrouve en danger de mort, aidons-là. Avant que le pire n'arrive et que le Rohan ne puisse plus rien faire.

-A l'attaque, hurlèrent les rôdeurs en cœur.

Faramir leva sa lame et son cheval partis au galop. Les Rôdeurs dévalèrent la plaine préparant les arcs et encochant des flèches. A distance de tir, Faramir baissa le bras et une volée de flèche vint s'abattre sur les guerriers du Nazgûl. Enfin ils entrèrent en affrontement, une centaine de bataillant se tenaient debout contre une trentaine de Rôdeurs. Faramir se labourant un chemin au centre ,de la bataille, atteignant la dame et lui:

-Nous venons vous aider. Rester proche de moi, repoussez cette ombre du mal.

Faramir hurla un cri de guerre et se jeta farouchement contre les hordes d'ennemis.

Eowyn jeta un regard effrayé vers les soldats noirs. Piège. Elle était tombée dans un piège ! Quelle idiote. Elle mit pied à terre. Il voulait se battre ?! Hé bien ils allaient être servis. La dame sortit son épée de son fourreau. Qu’ils approchent. Une bonne centaine n’était rien. Elle avait bien tué un nazgûl une fois, elle pourrait parfaitement recommencer s’il s’approchait un peu trop. Elle faucha un des soldats qui s’approchait un peu trop puis se lança dans la bataille.
Eowyn fut vite submergé par le nombre. Elle évita une attaque à droite et envoya valser l’attaquant. La dame faucha quelques jambes et vit une brèche s’offrant sur sa droite. Elle fonça. Une pierre lui barra le chemin et elle s’effondra. Un soldat arriva en courant et leva son épée. Il la blessa à l’épaule et leva son épée une nouvelle fois pour l’achever quand une flèche le transperça. Elle écarquilla les yeux et se tourna vers l’origine du tir. Un rôdeur. Elle était sauvée ! Un homme qu’elle aurait pu reconnaitre entre mille arriva et se mit à ses cotés.

- Nous venons vous aider. Rester proche de moi, repoussez cette ombre du mal.

La jeune femme le fixa. L’avait-il reconnut sous son casque ? Elle sourit et ajouta.

- J’essayerai mais vous savez, c’est assez compliqué…Je ne peux m’empêcher de tuer quelques créatures. C’est dans la nature des dames du Rohan.

Malgré son égratignure elle se lança dans la bataille derrière Faramir. Des soldats se jetaient sur la jeune femme. Elle les évitait, les transperçait et les envoyait s’écraser contre les rochers. Une ombre noire s’approcha, elle se retrouva devant le nazgûl. Elle le regarda pleins d’horreur. La jeune femme avait beau avoir tué le roi sorcier, ces créatures la glaçaient toujours d’effrois. Elle s’écria :

- Avance créature noire ! Viens mourir sous la lame de mon épée !

Le Dwimmerlaik aurai sourit, si il avait un visage, il ne chercha même pas à s'approcher de la femme, la marée humaine se jeta sur elle...Celle-ci résista bien quelques minutes ce qui étonna le Nazgûl, peu importait, elle finirai par tomber !
Le spectre commença à reculer, quand il entendit un trait siffler, cherchant le tireur, il leva la tête et vit encore une dizaine de traits percer l'air et se planter dans ses soldats qui tombaient...Des rôdeurs !
Le Dwimmerlaik hurla avec une telle rage que le combat cessa complètement pendant quelques minutes et que tous le regardèrent, horrifiés...Puis les combats reprirent de plus belle...soudain un rôdeurs passa près de lui sans le voir, l'ombre l'attrapa par la nuque et le jeta contre un arbre en le transperçant de sa lame, il courut ensuite vers un autre rôdeur, esquiva un coup d'épée, et d'un mouvement brusque, il découpa son adversaire...C'est alors qu'il vit un étroit couloir, creusé par les flèches, il s'y engouffra, tailladant les adversaires avec rage. Puis soudainement il croisa le regard de sa cible, et elle tressaillit, il cru voir dans son regard de la peur, bien vite remplacée par une étincelle de défi...Puis il sembla lui adresser des paroles, qu'il n'entendit pas mais dont il devina le contenu...Il s'apprêtait à dégainer sa lame Morgul, quand il entendit un homme aboyer ses ordres...
A se droite se tenait un homme, qui devait être le chef de ces maudits rôdeur, le Dwimmerlaik s'empara de sa dague qu'il envoya vers l'homme en espérant le toucher, sous les yeux de l'héroïne.

Le combat faisait rage, les épées s'entrechoquaient les unes aux autres. Les rôdeurs repoussant la horde d'ennemi, se défendant, tout en perdant du terrain, les hommes détruisaient tout sur leur passage. Une dizaine de rôdeurs se trouvaient au sol, Faramir voulant tenir la position le plus longtemps possible. Une percée se dans les rangs des hommes, laissant un espace vide, Faramir combattait aux côtés de la dame du Rohan. Quand sans se rendre compte, une lame passa devant ses yeux, éraflant son épaule gauche. Une douleur ignoble le foudroya sur place, genou au sol, le capitaine tenait son épaule endolorie.
Mais l'adrénaline du combat le reprit de plus belle, en voyant deux ennemis approchaient, il leva son arme, feinta, coupa la tête du premier et égorgea le second. Les rayons du soleil reflétaient sur la lame, distribuant la mort. Il continuant de pourfendre ses ennemis. Il ne s'était pas rendu compte qu'il connaissait la jeune guerrière, caché sous son heaume de guerre. Soudain, les rangs ennemis reculèrent et Faramir s'arrêta, cherchant ses hommes du regard. Une bonne partie des ennemis jonchaient de leur corps le sol, sur les trente rôdeurs venant de l'Ithilien. Seulement un quinzaine restaient debout.

-Rôdeurs en formation.

Les hommes rejoignirent leur chef, en cercle, dos à dos. Les épées en-dehors, les hommes avancèrent sur l'envahisseur. Abaissant les épées en approchant, il tuèrent de nombreux ennemis. Faramir rengaina sa lame, retira son arc de ses épaules, encocha une flèche. Visa le premier des guerriers en approche et la flèche siffla au-dessus de leur tête pour se planté dans la gorge du soldat.

-Bataillon, tuez tous sur votre passage pas de quartier. L'ombre doit repartir, vers son domaine. Attaquez!

Sous les nouveaux ordres de Faramir, les rôdeurs sortirent des rangs abandonnant l'ordre. Faramir revint avec la guerrière, alors que l'ombre venait vers elle. Le Capitaine se jeta sur le Nazgûl, l'épée en main.

-Vils créature de Sauron, attaque une personne de ta taille, laisse donc les dames en paix.

Faramir envoya sa lame vers l'ombre qui riposta aussitôt. Il fut projeté en arrière, il se releva et retourna au combat.

Avec un sombre ricanement, le Nazgûl regarda la lame se planter dans l'épaule de l'homme, qui hurla de douleur, mais il se releva aussitôt, les rôdeurs prirent une position de combat, qui mit en déroute bon nombre de ses hommes...Sifflant de rage, il vit les rôdeurs se reculer...laissant une large brèche devant l'ombre, celle-ci en profita et se jeta sur la femme, bientôt arrêté par le commandant, désirant le tuer, il lui lança un couteau, coupant un morceau de la tunique du Dwimmerlaik, l'homme tenta ensuite une attaque contre l'ombre qui le repoussa avec facilité, l'homme chuta, mais repartit au combat...Les feintes, contres, parades, esquives et ripostes fusaient entre les deux guerriers, l'un aussi habille que l'autre...Petit à petit, tous les combats cessèrent pour se masser autour des deux combattants, qui enchaînaient des mouvements de plus en plus impressionnant...La seule différence fut que le Nazgûl, lui, ne se fatiguait pas, et prit l'avantage, il fit chuter l'homme et s'apprêtait à donner le coup de grâce, quand le Dwimmerlaik comprit pourquoi les rôdeurs s'étaient retirés...un trait siffla, un trait décoché avec puissance et précision...et vint sa figer dans la capuche du Nazgûl...un trait enflammé !

Eowyn n’eut pas le temps de faire un mouvement. Une lame fendit l’air devant ses yeux et alla se ficher dans un arbre après avoir blessé son sauveur. Elle prit son arme à deux mains et trancha la gorge d’un soldat ennemi qui la pensait un peu trop fragile. Elle regarda avec fierté celui qui avait ravi son cœur tuer quelques orques. La damoiselle sourit sous son casque et continua le massacre. Soit les orques étaient vraiment fatigués, soit les humains étaient surentrainés. Dans les deux cas, les orques perdaient progressivement des troupes. Dommage !
Perdue dans ses pensées elle ne vit pas arriver l’ombre noire, le chef. Elle se retourna. Trop tard. La lame s’abattit sur sa personne lorsque le commandant para l’attaque et lui permit de rester en vie. Comment ça une personne à sa taille ?! Eowyn savait pertinemment qu’elle pourrait battre en duel n’importe lequel de ces hommes.
Elle soupira et remarqua un arc à terre, ayant appartenu à un Rôdeur qui gisait à ses cotés. La jeune femme s’en empara en se disant que le propriétaire ne lui en voudrait pas…Elle se saisit d’une flèche et visa le Nazgûl. Elle se souvint qu’il n’y avait que le feu qui pourrait le terrasser. Eowyn chercha désespérément du regard un feu et en vit un. Un petit brasier qui commençait à s’étendre. Dieu merci les flèches étaient en bois et la pointe en métal. Elle embrassa le projectile et visa. Elle n’avait pas de seconde chance. Un dernier regard et elle lâcha la corde. Cette-dernière se détendit dans un bruit sourd et partit s’enfoncer dans l’ombre.
Un sourire triomphant sur le visage, elle jeta l’arc à terre et courut en direction du duel. Un orque lui sauta dessus et la blessa à la joue. Une simple égratignure. La dame du Rohan le transperça et toucha le liquide chaud qui commençait à couler. Rien de grave. Juste…Une épée lui transperça le bras à ce moment précis. Sous la douleur, elle eut le souffle coupé puis un cri lui monta de la gorge et elle s’effondra à genoux. L’épée fut retirée et Eowyn jeta un regard effaré derrière elle. Une ombre. Sa vue se brouillait. Elle lutta pour rester consciente. Sans grand succès…

Le combat tournait mal, les hommes perdaient du terrain, laissant leur adversaires reprendre le dessus. Faramir contra une attaque du Nazgûl, le choque perturba la main du commandant des rôdeurs. IL se projeta à terre, roulant sur lui-même. L'ombre se jeta sur lui, Faramir chercha des yeux la femme et une flèche vint se planter à ce moment précis, dans le capuchon du Nazgûl. Il se releva et Faramir aperçut au loin, la Dame du Rohan, laissant tomber un arc et se battant contre un ennemi. Sans se rendre compte, derrière elle, le Dwimmerlaik approcha et lui planta une lame dans le bras.
Faramir fou de rage, ignorant la douleur du coup donné par l'ombre, il se lança dans la mêlée. Taillant à grand coup de lame les rangs adverses. Le ciel s'assombrissait, les rayons du soleil virant au rouge. Le temps semblait long, pendant le trajet menant vers la guerrière. Faramir empoigna un arc au sol, décocha une flèche, sifflant dans le vent et vint se planter dans le bras de l'ombre. Qui revenait à la charge sur la dame. Un cri perçants s'échappa de nouveau de l'ombre, qui glaça le sang des rôdeurs. Faramir fou de colère, malgré l'étrange sensation de peur, réussit à rejoindre le corps inapte. Arrivant à hauteur du corps pâle, il ordonna à ses hommes de reculer, battre en retraite et de retourner dans les collines avoisinantes, afin de se mettre à l'abri des assaillants. L'homme prit Eowyn dans ses bras, enleva son casque, sous cette artifice, il revit pour la première fois depuis longtemps. La dame blanche du Rohan, Eowyn, Fille d'Eomund, sa beauté éclata au visage de l'homme larme de tristesse coula sur sa joue, se jurant de la mettre en sécurité, il s'assurera de l'emporter en sécurité à Meduseld et de procurer les premiers soins. Ils montèrent à cheval et Faramir s'exclama vers le reste de ses hommes:

-Mes amis, nos frères et de valeureux compagnons viennent de tomber. Nos avons certainement perdu et abandonner le champ de bataille, mais je dois raccompagner dame Eowyn au château d'or de Meduseld. J'y vais seul, retourner en Ithilien, je vous rejoindrez le plus vite possible. Partez, la horde vous suivra, me permettant de rejoindre Edoras en sécurité.

Abandonnant ses hommes sur le haut de la colline, il partis au triple galop vers Edoras. Il devait rejoindre le plus possible, la forteresse car les jours, même les heures de la Dame du Rohan était compter, sa vie en dépendait.

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