Des soins pour la dame du Rohan.

Le cheval de Faramir galopa le plus rapidement possible. En se tourna la tête derrière lui, il vit au loin trois guerriers ennemis venir à sa rencontre. Essaya,t de l'intercepter, certainement pour le faire prisonnier. Le commandant se coucha sur le crin de la bête, protégeant d'une main le front de dame Eowyn. Passant une dernière colline, devant ses yeux se dressaient les murs d'Edoras. Des rondins de bois, cernaient une colline, le village construit dessus. Une place forte digne du grand seigneur Eorl. Aujourd'hui Théoden, fils de Thengel, était le roi de ce domaine, il régner fièrement sur son peuple, avec diplomatie et un peu de vantardise. Des toits de chaume passaient dessus les murs de l'enceinte. Certaine avait une cheminée, laissant un mince nuage gris sortirent du tube. Les rayons du soleil printanier, reflétaient la beauté et la grandeur du château d'or, de Meduseld. Faramir en resta éberlué. Reprenant son chemin, approchant des portes ouvertes, il pénétra dans la cité. Des femmes et des enfants le regardèrent passait, du sang coulant de son bras. Il ordonna au cheval de se mettre au trot. Il remonta l'allée, sens jeter un regard vers les villageois, arrivant devant les marches du palais, descendit de cheval, prenant la dame du rohan dans ses bras et monta les marches. En arrivant devant les portes du château, deux gardes abaissèrent leur lance, habillaient d'une cotte de maille reluisante, un heaume dorée, sertie d'une crinière dorée. Une cape de couleur verte sur les épaules et une targe dans chaque main. L'un des gardes stoppa le commandant gondoriens et lui demande.

-Halte qui viens là?

Faramir foudroya du regard le garde, lance pointait sur lui. La hargne pouvait se lire dans son regard. Il resta muet avant de répondre.

-Je viens ramener la dame Eowyn du Rohan. Elle fut pris dans un piège tout proche de la. Un Nazgul et ses hommes l'ont attaqué, comme je voyagerait dans le coin avec ma garde personnelle. Nous portâmes secours à la dame et nous combattîmes les hordes de l'ombre. Elle est blessé, une lame de l'ombre la transperçait, je dois la mettre en sécurité.

Le garde ouvra grandement la bouche, hébété , il laissa le commandant passé les portes. Avant de rentrer Faramir, jeta un oeil dans les plaines, ses poursuivants venaient de faire demi-tour, sans doute rapportant le rapport au spectre. Il espéra que ses hommes ait réussi à fuir, rejoignant tous sens encombre les contrées lointaines et la sécurité de l'Ithilien. Faramir pénétra dans le château d'or, il vit à ce moment précis une chose incroyable. Une immenses arche soutenu par deux colonnes en bois sculptait des exploit d'antan. Son contours incrustait de pierre précieuse et d'or. Le long de l'allée, des colonnes soutenait l'immense plafond. Au bout, une trône en or et une épée sur les siège. Faramir n'en croyais pas ses yeux. Soudain devant lui, une jeune femme vint à passer. Il l'intercepta et lui demanda.

-Où puis-je trouver l'infirmerie. Voici dame Eowyn elle se meurt. Nous devons la soyer le plus vite possible avant de la perdre.

Il regarda son visage, son cœur se serra soudainement. Une larme coula sur sa joue, la gorge sèche. Un étrange sentiment s'empara de lui, un tremblement dans les jambes. Son cœur battant la chaleur, il était amoureux. Cette dame du Rohan venait de lui retournait la tête. La jeune servante, le pris par le bras et l'emmena dans une pièce sur la gauche; Des lits y étaient dispersés, des étagères emplit de pot de médecine. Une fenêtre donnant dans la cour du château. Faramir déposa la dame sur le lit, aida la servante à donner les premiers soins. Avant de se mettre dans le lit à côté, posant la tête sur l'oreiller, ferma les yeux, l'obscurité l'envahit, il se prit à rêver de jours meilleur en compagnie de la dame Eowyn à ses bras.

Le Dwimmerlaik fulminait de rage...Une flèche ! Une flèche ! De surcroît enflammée !...Mais il s'était vengé...Il lui avait transpercé le bras, son seul regret fut que ce ne soit pas avec la lame morgul.
Cependant, il avait laisser le commandant repartir avec la femme...Il avait d'abord dû éteindre le feu puis rassembler ses hommes....une soixantaine était tombé au combat...contre seulement quelques rôdeurs en face qui en plus s'étaient échappés !
Sans attendre, le spectre avait chevaucher sa monture et, ordonné à ses soldats de suivre le commandant pour savoir où il se rendait, il partit ensuite à tout allure vers Khand, son domaine !
Au bout de plusieurs jours de galopade incessante, l'ombre arriva enfin dans son royaume...on le voyant, les portes s'ouvrirent brusquement...Quand il était de mauvaise humeur, on le sentait, l'air été lourd, pesant...on se sentait mal à ses cotés, et ce jour-là les hommes se sentirent extrêmement mal !...Le nazgul resta ainsi plusieurs jours dans son bastion à Khand sans en sortir, même après que les soldats envoyés à la poursuite du chef rôdeurs soit revenu : pas de nouvelles !

La troisième nuit fut terrible, on entendit le guerrier maudit hurler de rage à bien des reprises, puis quelques minutes après la râle su spectre, de terribles rugissement lui firent échos, tous savait ce que cela annonçait, mais tous espéraient se tromper...Plus tard dans la soirée, un terrible cri se fit entendre, plein de rage, et de noirceur ! Il était plus puissant et plus proche, faisant trembler le sol...puis tous sortirent dehors, et comme pour confirmer les craintes, on entendit de puissants battement d'ailes, puis le Dwimmerlaik siffla, comme pour prévenir les habitants du Khand qu'il ne tarderai pas à revenir...En quelques secondes, la créatures prit une puissante impulsion sur le sol et s'envola...il n'utilisa pas les portes pour sortir de son territoire...Il avait chevauché l'Ombre Ailée : Lüpsangher, la monture volante à laquelle il s'était lié, qu'il avait élevé dès la naissance, puissante et résistant, mais aussi vive et rapide !

Il se rappela son entretien avec ses soldats :

-Seigneur noir, l'homme a galoper à toute vitesse vers Edoras, il s'y est engouffré tel une ombre et n'en est pas resorti...

-Bien...Bien...Reposez vous désormais !

...En quelques jours de vol, j'y serai, non pas pour attaquer Edoras, mais pour les attaquer, mais pour les prévenir...Si Edoras se dresse sur mon chemin, je le raserai !

2 jours plus tard, Edoras était en vue, la crépuscule était tombé depuis peu...l'heure parfaite, il faisait nuit, mais les gens étaient encore dehors.
A quelques secondes de la ville, il entendit les premiers cris de peur...puis une foi au dessus, le chaos régnait deja dans la ville...Puis en choeur avec sa monture il hurla de toute sa puissance, de toute sa rage !... Le tumulte s'intensifia...Les gens de Rohan avaient reconnus leur pire cauchemard, le pire de tous les nazgûl d'après eux...Le Dwimmerlaik.

Puis je reparti, espérant que l'homme avait comprit ma mise en garde !

Faramir se réveilla plu tard dans la journée. Jeta un œil vers le lit à côté de lui, Eowyn dormait paisiblement, un bandage au bras. Son visage était pâle, les rayons du soleil passant par les ouvertures, illuminait son visage d'une beauté digne d'une femme elfe. Le commandant, étira ses bras, passant une main sur la plaie et y senti un qu'on y avait mit un morceau de bande. La jeune servante l'avait soigner pendant son sommeil sens rêve. Il remit sa cape sur ses épaules, rengaina son épée. Se dirigea vers le fond de la pièce, s'accoudant contre le rebord de la fenêtre. En regardant dehors, Faramir fut heureux, un pays d'une grand beauté. Le paysage semblait intouchable des horreurs de la guerre. Les enfants jouaient dans les rues pavée d'Edoras. Les femmes revenaient de la fontaine, avec des cruches énormes pleines d'eau et les hommes travaillaient dans les champs, labourant le blé. Il resta un moment à contempler les hommes travaillant le fruit de leur labeur, la seul chose qu'il leur permette de vivre dans un monde dangereux. Pensant sans doute que la guerre se trouvait loin dans les terres du Gondor, où les hommes portant l'écusson de l'arbre protéger les frontières. Mais le danger venait de n'importe quel endroit en ce lieu périeux. La bonne place qu'occuper Edoras, sur une colline, cernait de rempart immensément haut. En son tour une vingtaine de tour de garde, et si jamais le danger se faisait menaçant une infanterie de bon guerrier étaient capable de briser les phalanges de l'armée adverse.
Se préparant à rejoindre son lit, pour regarder la dame du Rohan pour la dernière fois avant de retourner vers le Gondor, pour diriger ses hommes Un ri aigu et menaçant, empli le silence de la journée. Faramir courra en-dehors de la pièce, passant dans le grand hall de la salle du trône et se retrouve sur le parvis du palais, en haut des marches. Malgré la peur tout autour de lui es hommes se cachaient où avait les mains sur les oreilles. Luttant contre la torpeur, son estomac se rétracta Faramir osa regardait vers le ciel; Horreur, une immense forme noir planait au-dessus d'Edoras. Un immense serpent sens peau et des ailes affreusement longue, Faramir ne put distinguer aussi bien la créature, mais son cri perturba le commandant. Soudain un cri plus aigu plus froid retentit, le cri noir des Nazgul. Il annonça qu'il reviendrait, certainement pour prendre le contrôle du Rohan, où seulement un avertissement. L'ombre sens retourna, Faramir souffla baissant les épaules s'asseyant sur les marches, la chaleur matinale baignant son visage. Tournant les talons, il revint à l'infirmerie La dame Eowyn dormait toujours le souffle rauque

-Comment faites-vous pour dormir comme cela avec l'horreur au-dessus de nos têtes!

Il vint s'asseoir à côté de la princesse du rohan, prenant sa main dans la sienne, lui baisant. L'amour emplit son cœur de joie le commandant commençait à perdre la tête. Il attendait son réveil avant de repartir au Gondor et prévenir le roi.

Eowyn ressentit horrible et traitresse douleur avant de s’évanouir. Elle avait sentit le sol dur et ferme composé de pierre et de terre sous son corps. A cet instant, elle était lasse de cette nouvelle guerre. Elle voulait simplement se laisser porter vers un monde meilleur loin de la guerre et de la misère. Très égoïste il est vrai mais elle avait passé sa vie à aider les autres. Peut-être que cette fois elle avait elle aussi le droit d’être en paix…Une voix masculine lui parvint. Dans un demi-sommeil, la dame du Rohan entendait cette voix si particulière qu’elle adorait. Faramir. Un faible sourire se dessina sur son visage. Il n’y resta qu’un instant, étant trop dur de le maintenir. Un nouveau voile noir lui couvrit les yeux et elle se ré évanouie.

Une lueur chaude vint la réveiller. Cela chauffait sa peau et lui faisait du bien. Elle bougea légèrement ce qui lui arracha un cri étouffé. Eowyn tourna la tête pour comprendre où elle se trouvait. Elle aurait reconnu cet endroit entre mille. Edoras. La cité maitresse du Rohan. Elle était enfin chez elle. La jeune femme ferma les yeux, profitant encore un peu de la chaleur bienfaitrice du soleil qui filtrait à travers un rideau. Un souffle régulier lui parvint, elle se tourna et vit Faramir assit sur une chaise, endormi. Un léger sourire mais sincère vint pointer sur son visage. Se relevant délicatement, elle remarqua son bandage sur l’épaule. Hé bien, cette espèce de chose ne l’avait pas raté. La lame lui avait littéralement traversé l’épaule. Heureusement qu’il ne savait pas viser…Ou peut-être était-ce simplement parce qu’elle s’était retourné à ce moment précis…En tout cas sa bonne étoile ne l’avait pas lâchée pendant ce combat. On ne pouvait pas en dire autant de ces pauvres rôdeurs mort par sa faute. Si elle avait été un peu plus responsable, tout ça ne serait pas arrivé. Eowyn soupira et se rallongea. La fatigue la rattrapa bientôt et elle plongea dans un sommeil sans rêve.

Un cri strident la tira des bras de Morphée. Elle se releva dans un coup oubliant momentanément sa blessure. Cette-dernière se manifesta bien trop vite à son goût et un cri s’échappa de sa gorge. Une ombre noire passa devant la fenêtre de l’infirmerie. Se tenant à un montant du lit, Eowyn parvint à se hisser sur ses pieds. Chancelante, elle s’approcha de la fenêtre. La dame du Rohan reconnu sans hésitation la forme noire. Un nazgûl sur son serpent. Que voulait-il ? La mort ? Car les archers du Rohan n’hésiteraient pas à tirer… Elle se remit péniblement sur son lit et se mit dans la position la plus confortable qu’elle trouva.

Des pas rapide dans le couloir lui indiquèrent que quelqu’un s’approchait. Eowyn ferma les yeux et reprit une respiration lente. La porte s’ouvrit et se referma derrière l’inconnu. Les pas se rapprochèrent puis une voix s’éleva :

-Comment faites-vous pour dormir comme cela avec l'horreur au-dessus de nos têtes !

La jeune femme sourit en reconnaissant Faramir. Elle entendit le fauteuil grincer et une main froide lui prendre la sienne. Un baiser vint se poser sur sa main blanche. Un sourire espiègle illumina son visage. Ses yeux s’ouvrirent. Les mots se mirent en ordre dans sa tête puis une phrase correcte sortit de ses lèves.

- Je l’ai entendu Commandant, j’ai même vu ce nazgûl. Mais s’il voulait attaquer…Je crois qu’il l’aurait déjà fait…Ravie de vous voir à Edoras… Enfin c’est bien l’endroit où nous sommes n’est-ce pas ?

Elle serra la main de Faramir puis plongea son regard bleu dans celui gris de ce dernier.

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