La Guerre pour la Terre du Milieu
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La Guerre pour la Terre du Milieu

La Terre du Milieu est en proie à une nouvelle guerre, Sauron le Seigneur des Ténèbres vient de refaire surface et ses partisans se regroupent. Quel camp choisirez-vous une nouvelle fois ?
 
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 Un sombre présage

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Haldir
Capitaine de la Lothlórien / Guerrier des Galadhrim
Haldir


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Citation: Autrefois une alliance existait entre les Hommes et les Elfes. A cette époque nous avons combattu et périt ensemble.

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MessageSujet: Un sombre présage   Un sombre présage Icon_minitimeLun 12 Aoû - 20:43

Le jour se lève sur la Comté. Un chaud matin de juin. Gérontius savait que cette journée serait celle d'un dur labeur comme toute les précédentes depuis 3 mois qu'il avait été embauché par le fameux Père Magotte, le plus fameux producteur de champignons, navet, topinambours et autres rutabagas dont tous vantaient la qualité jusque bien au delà des frontières du pays des petites gens. Mais Gérontius n'était certainement pas le genre de Hobbit a rechigner face a la tache. il savait parfaitement le privilège auquel il avait droit de travailler aux cotés de celui que l'on considère comme LE plus grand fermier de l'histoire et dont la rivalité avec l'Ancien Hamfast Gamegie remontait a des temps si lointain que même le vieux Basile trougrisard ne s'en souvenait plus.
Gerontius se leva donc aux aurores malgré le sommeil qui le tenaillait toujours , prit son petit déjeuner, prépara sa collation de 11h qu'il prendrait chez Magotte, mit le tout dans son baluchon, prit son bâton de marche favori avant de sortir et d'emprunter la route sinueuse qui le faisait passer devant le chemin des trous du talus ou vivait toujours l'Ancien déjà a s'affairer lui aussi.
Il régnait en ces temps la une certaine effervescence dans la Comté. En effet le vieux maire Will Piedblanc avait décidé de se retirer de la vie politique arguant de son grand age. Cela voulait donc dire que des élections allait avoir lieu afin de lui trouver un successeur. chacun des 4 quartiers élisait son propre candidat qui devrait affronter ceux des 3 autres quartiers pour le siège de Grand Cave. Pour la jeune génération dont faisait parti notre héros cela représentait sans nul doute un événement considérable car cela faisait plus de 70 ans que Will gérait les affaire de la Comté avec efficacité et pragmatisme bien que Gérontius n'ai jamais su le sens de ce mot. Il faut savoir qu'en dehors de la boustif rien ou presque ne pouvait exciter un Hobbit hormis bien sur un événement inattendu comme par exemple des élections amenant un nouveau Maire et donc le changement...

Gérontius ne prêta cependant pas plus d'attention a tout cela ayant l'esprit entièrement tourné vers la besogne qui l'attendait et bien que la besogne en question y soit reliée. Il fallait en effet entamer dès a présent la culture des carottes et autres patates qui serait servi aux candidats et a la populace lors des fameux débats électoraux ce qui ne représentait pas une mince affaire (vous ai-je dit que la boustif représentait un facteur d'excitation chez les hobbit?). Après plus d'une heure de marche il arriva finalement sur les terres de Magotte et se dirigea vers l’étable ou il s'attendait a trouver son patron comme chaque jour. Une vive exclamation confirma la présence du hobbit
"Crévindiou de bondiou de nondidiou fallait bien que ça arrive maintenant ça."
"Bien le bonjour m'sieur Magotte, un problème?"
"Ha ça oui mon coquin, v'la qu'on s'est fait voler tout nos sacs de carottes et de patates dans la nuit, surement ces maudits Brandebouc qui peuvent rien faire pousser par eux même. Regarde moi ça z'ont carrément défoncer la porte du cabanon, z'ont tout saccagé la dedans. Et sois disant les Shirrifs ont fait baisser le nombres de vols qu'y nous disent a Grand Cave."
"Que va t'on faire alors?" demande le jeune hobbit perplexe
"Bah va pas avoir le choix tu vas devoir aller en acheter de suite au marché de Lezeau. Vas y maintenant tu vas bien en avoir pour la matinée"
De ce pas le vaillant Gérontius couru aux écuries, enfourcha le poney favori de Magotte et se rua sur la route de Lézeau.  

En arrivant sur place vers 11H il s’arrêta aux bords du Brandevin et dégusta sa collation avant de rentrer sur la place du marché. celui était bondé et Gérontius entendit nombre de gens se plaindre, marmonnant a eux même sans qu'il ne puissent comprendre quoi que ce soit. En arrivant a l'étal des légumes il comprit de suite la cause du mécontentement. Les prix était Hallucinant a tel point qu'il doutait de pouvoir acheter suffisamment avec les quelques sous que le fermier lui avait donner. Ce qui l'intriguait c'était que les prix avait certes augmentés depuis peu mais ils restaient raisonnable y compris la semaine dernière. Comment diable avait il pu grimper si vite, si haut et en si peu de temps. Les vendeurs accusaient la pénurie du a une mauvaise récolte et certain accusaient ouvertement des grandes gens peu fréquentables, des maraudeurs de braver l'interdit du roi Elessar concernant l'interdiction pour un étranger de pénétrer dans la Comté sans y être invité afin de voler dans les champs. Mais Gérontius qui lui travaillait dans les champs tout les jours savait bien que les rendements était bon. Il se doutait que le Vendeur mentait car son étal a lui étrangement était bien remplie. tout le monde ne semblait donc pas souffrir de vols ou de mauvaises récoltes.
Il acheta finalement ce qu'il put, pas assez hélas pour satisfaire les commandes et rentra peu après 14H chez Magotte lui racontant tout
" Mauvaises récoltes qu'y disent? V'la bien des sornettes. En revanche les vols c'est bien possible la preuve ce matin. Le Roi est loin et c'est aux shirrifs de surveiller les frontières de la Comté. de qui ils dépendent mon gars? Bah oui de Grand Cave? Bande de clampins de recreux, t’inquiète pas que je sais qui aura mon vote aux élections..." acheva le fermier.

Gérontius ne dit rien et passa le reste de sa journée a planter les légumes mais sans pour autant réussir a s’ôter de la tète l'idée que tout ces désagrément aussi proche des futures élections semblait être de bien étranges coïncidences.
"Il faudra que j'en parle a Gorbadoc autour d'une bonne biere" se promit il car Gorbadoc était son ami de toujours, un excellent pétouneur mais surtout un esprit vif et affûté particulièrement lorsqu'il était sobre. Cela dit il avait son petit caractère comme tout bon Sonnecor et son expertise se concentrait surtout dans le domaine de l'herbe a pipe qui avait fait la renommée de sa famille depuis près de 500 ans. C'est en effet son ancêtre Tobold Sonnecor qui avait découvert comment la cultivé et la fumer. La plante fut alors nommée "feuille de vieux toby"
"Peut être les prix de l'herbe a pipe ont augmentés aussi dans ce cas ce serait étrange" ajouta t-il dans son esprit alors que la journée touchait a sa fin.
C'est sur le chemin du retour alors que la nuit tombait et qu'il arrivait a son trou qu'il croisa son ami...
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Nârmag
Champion du Rhûn / Commandant Suprême des Armées Orientales
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Citation: "Quand on a l'art d'anticiper la réaction d'esprit, ça ne laisse rien au hasard..."

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MessageSujet: Re: Un sombre présage   Un sombre présage Icon_minitimeMar 13 Aoû - 14:56

A Longoulet, le vent soufflait fort dehors et la pluie ruisselait sur les carreaux du trou d’un hobbit d’un âge respectable. Bien que sans réel orage la nuit se déchaînait avec force, pourtant en plein cœur d’un mois de juin caniculaire. Mais le temps qui régnait dehors n’occupait pas un seul instant les pensées du maître des lieux. Agréablement réchauffé par le feu qui s’agitait avec enthousiasme dans son foyer, Gorbadoc scrutait de nombreux parchemins à la lueur de plusieurs bougies. Penché sur la plus grande table de son mobilier, il passait de l’un à l’autre en un clin d’œil, soupirant tantôt et hochant la tête parfois. Toute cette agitation administrative le préoccupait plus que de coutume. En effet les jours précédents, le vénérable Maire de Grand-Cave Will Piedblanc, lui avait confié qu’il allait se retirer de la vie politique d’ici deux semaines. Éreinté par la tâche et ne s’étant jamais véritablement remis du traitement qu’il avait subi dans les Trou-Prisons, Will sentait que le fardeau qui pesait sur ses épaules de Maire était devenu trop lourd et trop contraignant à porter pour un hobbit de cet âge. Faire des concessions à chacun pour que personne ne se sente lésés, veiller à ce que chaque hobbit puisse se sentir en sécurité et reconnu, ainsi que dédommager ses citoyens pour chaque récolte perdue injustement, voilà qui devenait épuisant tant sur le plan physique que moral, car la juridiction de Piedblanc englobait la Comté entière et donc ses quatre quartiers. Bien que chacun avait une certaine autonomie et indépendance au niveau local tous devaient rendre des comptes et ses impôts au résident de Grand-Cave. Will répétait souvent que l’on ne faisait appel à lui que quand les querelles entre les chefs de chaque quartier s’envenimaient. Car telle était la tâche du maire, condamné à jouer un exercice d’équilibriste pour maintenir la paix entre tous. Et cela se traduisait par des pots de vins, des intimidations et menaces, des promesses d’emplois à des postes avantageux ou des taxations supplémentaires.
 
Voilà donc ce qui occupait l’esprit de Gorbadoc depuis quelques temps, au point de lui donner des insomnies. Car en tant qu’héritier direct du célèbre Tobold Sonnecor, Gorbadoc avait la lourde charge de préserver les intérêts familiaux. Disposant d’une fortune incommensurable du fait du commerce de l’herbe à pipe, Gorbadoc avait également jeté son dévolu sur les vignes qui peuplaient abondamment le Quartier Sud. Tirant parti de la renommée du célèbre Vieux Clos, il avait tout racheté à ses précédents propriétaires et s’assurait ainsi d’une nouvelle source de revenus intarissable. Mais cela était sujet à changement du fait de la renonciation de Piedblanc. En effet bien que n’étant pas un candidat officiel à la tête du Quartier Sud, Gorbadoc tirait quelques ficelles dans l’ombre, soutenant financièrement le candidat qui l’avantageait et ayant son mot à dire sur chaque loi votée. Gorbadoc avait beaucoup d’influence, de relations, à tel point qu’il était très apprécié par Will Piedblanc et il risquait donc de perdre un très sérieux et précieux allié. Il lui fallait donc à présent se pencher sur les potentiels candidats à soutenir pour ne pas perdre son monopole sur l’herbe à pipe et le fruit de la vigne. Il était encore difficile d’y voir clair, car Will venait à peine de laisser le siège du pouvoir vacant et les quartiers étaient également orphelins de leur dirigeant.
 
Toujours perdu dans ses contemplations, Gorbadoc se caressait machinalement le bouc. Il allait devoir procéder lentement pour placer ses pions sur l’échiquier de la Comté, ne sachant pas encore différencier ses alliés de ses adversaires, ni à qui faire confiance. Il pouvait déjà tâter le terrain économique pour se faire de nouveaux amis, en augmentant considérablement le prix moyen de l’herbe à pipe et du vin pour le peuple hobbit mais en distribuant généreusement ses biens aux hobbits importants. Il devait aussi prendre garde à maintenir la loyauté des Shirrifs à son égard, par exemple en usant de ses fonds pour améliorer leur habitat. L’information est capitale dans des périodes de troubles. En vérité tout cela le passionnait, le jeu de pouvoir, être un acteur de l’ombre plutôt qu’occuper le devant la scène. Un crépitement se fit entendre dans la cheminée, attirant le regard de Gorbadoc vers le feu. Il était grandement satisfait du confort dans lequel il vivait et ne voulait pas imposer à sa famille la vie dans la médiocrité. Dès demain il irait retrouver un jeune ami à lui pour s’enquérir de la situation du peuple. D’origine plus humble que Gorbadoc, cet hobbit était un travailleur manuel mais maître Sonnecor pensait avoir découvert un potentiel caché au sein de ce garçon. Ramassant les parchemins, et les rangeant dans un coffre qu’il ferma à clé, Gorbadoc se dirigea vers sa chambre et rejoignit sa femme qui dormait profondément. Sa nuit à lui serait courte mais c’était un maigre prix à payer.
 
Le lendemain il se leva tôt, rassemblant ses affaires à savoir son haut de forme de magistrat hobbit, son bâton de marche et de quoi se restaurer pour l’ensemble de la journée car la route serait longue. De Longoulet jusqu’au Brandevin il fredonna divers airs de musique, saluant de temps à autre une connaissance et échangeant quelques courtoisies avec les riverains. Le soleil se couchait quand il retrouva son ami, Gerontius, qui retournait chez lui.

 
"Bien le bonjour Monsieur Chaumine ! Ou plutôt le bonsoir !"


«  Maître Sonnecor, quelle heureuse rencontre ! Je pensais justement à vous. Bonsoir oui, comme vous dîtes ! Que faites-vous ici ? Puis-je vous inviter pour le dîner ? »
 
"Eh bien eh bien, je dois pouvoir me rendre disponible ce soir pour vous, assurément. Cependant je ne veux pas vous causer d’ennui mais j’ai entendu des rumeurs de brigands sur la grande route ainsi qu’une recrudescence des loups aux abords de Bree. Alors soyons vifs !"

Puis il murmura : "Je ne peux discuter de choses confidentiels qu’en privé, allons chez-vous cher ami, un des mes hommes nous y attend. Il nous conduira ... plus loin. Je veux vous faire rencontrer des gens. Étant donné la conjoncture actuelle des choses, je pense que vous allez jouer un rôle capital dans l’avenir de notre chère Comté."

 
En silence ils se pressèrent sur les pavés et arrivèrent d’un pas hâtif et un peu essoufflés au domicile de Gérontius. Comme convenu, devant le portail se trouvait un hobbit adossé à ce dernier, ainsi qu’une carriole tirés par deux poneys. Gorbadoc invita son ami à monter, dit quelques mots à l’homme qui s’avéra être le cocher et rejoignit Gérontius à l’intérieur. Parmi les mots échangés, Gérontius cru distinguer le mot « Dragon ».

 

« Où m’emmenez-vous ? » s’enquit le jeune hobbit, légèrement inquiet.

 
Pour toute réponse Gorbadoc lui afficha son sourire le plus mystérieux.
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