Le Retour du Général des Armées du Gondor

Boromir rentrait de Mordor sans savoir comment il avait refait surface. Il avançait parmi les hommes qui ne semblaient pas savoir eux non plus comment leurs héros venaient de revenir de l'autre monde mais qui ne cessaient de sourire. Alors qu'il continuait de marcher, Boromir cru apercevoir son frère, Faramir. Il se retourna, se fraya un chemin en sens- inverse, recevant des tapes amicales sur les épaules de temps à autre. Lorsqu'il atteignit l'endroit où il lui semblait avoir aperçu son jeune frère, il y vit Aragorn, entrain de parler avec Faramir et quelques Rôdeurs. Il marmonna le nom de Faramir et ce dernier se retourna lentement dans la direction de son frère. Lorsque leurs yeux se croisèrent, un lueur passa, et quelques instant plus tard, Boromir enlaçait sont frère en riant aux éclats. Faramir pleurait des larmes de joie. Quand leur étreinte se relâcha, Aragorn s'avança et serra Boromir. Leur étreinte fût beaucoup plus courte que celle de Boromir et son frère, mais elle était très significative. Les trois hommes poursuivaient leurs routes riants aux éclats. Boromir prit alors la parole.

Mon cher frère, et mon cher Roi, je veux que vous me disiez tout ce qui c'est passé depuis ma mort.

Tout au long de leur chemin, ils racontèrent leurs histoires à Boromir. Celui-ci écoutait avec attention. Arrivé au bout de leurs récits, les trois hommes s'arrêtèrent brusquement de parler, car devant eux, un homme criait à haute voix. Ils durent se rapprocher pour mieux comprendre les paroles de cet homme.

Je vous dis que je veux voir mon fils ! Alors écoutez moi bien, qui que vous êtes, vous ne pourrez pas m'empêcher de voir mon fils !

Calmez-vous Intendant Denethor, vous verrez votre fils à Minas Tirith !

Boromir s'arrêta brusquement et regarda Faramir avec émerveillement. Boromir lu sur les lèvres de son cadet, les mots "père est ici" et compris qu'il posait une question en voyant son regard ébahi. Ils se forcèrent un chemin, aux grands nombre de cris de "Père, Père". Une fois arrivé devant Denethor, ils s'arrêtèrent. Denethor regarda Boromir, puis Faramir et enfin Aragorn, qui venait d'arriver en courant de l'endroit où les deux frères l'avait laissé, mais son regard se reporta aussitôt sur Boromir. Boromir s'élança dans les bras grands ouverts de son père, Faramir lui resta en retrait. Une fois leur longue étreinte finie, Denethor se rapprocha de Faramir et le serra quelque temps dans ses bras. Il serra brièvement la main d'Aragorn et poursuivit sa route, entrainant ses deux fils en hurlant de joie. A Minas Tirith, un grand banquet eut lieu et il prit fin très tôt le matin. Boromir, épuisé, se rua dans une chambre qu'il partageait avec son frère et s'étendit sur le lit de droite. Il fût rejoins quelque temps plus tard par Faramir.

Père veut te voir maintenant, seul à seul. Il veut déjà s'entretenir avec toi. Quand tu rentreras, je dormirais sûrement. Essaie de ne pas faire trop de bruit.

Boromir hocha la tête, se releva du lit, s'avança vers la porte et s'arrêta.

Faramir, père tient beaucoup à toi. Il...

Arrêtes, tu as très bien entendu comme moi. Il a dis "mon" fils et non "mes" fils. Laisse moi maintenant va le rejoindre. Il doit sûrement se demander pourquoi tu mets autant de temps. Bonne nuit.

Boromir, s'apprêta à répliquer, mais dans sa tête il voyait très bien que "mon fils" ne pouvait que signifier que lui, lui qu'il avait toujours préféré. Faramir lui en voulait-il ? Non, son frère ne lui avait jamais rien reproché sur le comportement de son père, et après tout, ce n'était pas sa faute si son père le préférait. Il comprenait la frustration de Faramir, mais il admirait par dessus tout sa capacité de résistance morale. Tout en pensant à cela, il sortit, referma la porte et se dirigea vers la chambre la plus proche, celle où l'attendait son père.

En très peu de temps, la nouvelle c'était répandue jusqu'au fondation de la citée blanche. Calomir fut l'un des premiers mis au courant et il fut un peu soulager de ce qu'on venait de lui apprendre.

Il prit très rapidement l'initiative de prévenir ses sous-officier et quelques garde en qui il avait confiance, il leur fit à tous le même petit discours

" Boromir est de retour du Mordor, je ne sais si cela est une bonne chose, mais lorsqu'il reviendra à Minas Tirith je veux que vous redoubliez tous de vigileance. Nous savons tous qu'il n'a pas que des amis dans ses environs, sait-on jamais que quelqu'un ait envie de le renvoyer la d'où il nous revient..."

Après cela, il leur fit signe de retourner à leurs occupations comme si de rien n'était. Calomir s'appuia contre le balcon de la caserne tout en regardant en direction du Mordor. Il était songeur, il ne savait pas quoi penser d'un tel retour, mais il se disait que tout irait bien et que cela ne pouvait au final être mauvais pour son peuple...

Depuis que Calomir avait apprit le retour de Boromir, quelque chose avait changer à la citée blanche. Certains soldats craignaient que l'homme qui avait échouer il y a déjà longtemps ne replonge dans une folie qui avait presque entraîner l'avenir de la terre du milieu toute entière dans les ténèbres. Le capitaine de la garde n'était sur de rien, mais ne savait pas comment gérer les pensées de ceux qui étaient sous ses ordres.

Après une nuit plutôt mouvementée, il décida d'obtenir plus d'informations sur le retour de Boromir. Calomir se mit donc en quête d'information précise sur le sujet, interrogeant la moindre personne étrangère à la ville...