Boromir
Général des Armées du Gondor / Commandant d'Osgiliath
Messages : 200
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 27
Localisation : Osgiliath
Feuille de personnage
Armée:
Citation: "Jadis, Osgiliath était lieue de beauté et de musique, et c'est ce qu'elle va redevenir. Jamais cette cité ne retombera dans les mains des Orques. Cette cité a été reprise par le Gondor, pour le Gondor !!!"
 | Sujet: En chemin pour Fondcombe  Ven 29 Jan - 21:54 | |
| Boromir dormit peu cette nuit là, et c'est de bonne heure qu'Aragorn, son frère et lui, partirent pour Fondcombe. Boromir avait insisté sur la présence d'Imrahil pour un cours trajet, celui-ci accepta honorant avec joie l'amitié que lui portait Boromir, son neveu. Le voyage fut riche en rires et lorsque le moment de se quitter vînt, bien que la compagnie trouva le trajet avec Imrahil trop cour, ils se séparèrent, mais Boromir prévînt son oncle Imrahil de dire au jeune Capitaine de la Garde de redoubler de vigilance en leur absence. Imrahil accepta et repartit au loin. La petite troupe continua son chemin silencieusement, ils s'arrêtèrent tard dans la nuit et établirent un campement près d'une rivière et d'une forêt. Aragorn se chargea de la chasse et Boromir partit chercher du bois. Faramir resta seul au camp. Boromir ne tarda pas à revenir avec les bras chargé de morceaux de bois et de brindilles, mais il retourna en hâte dans la forêt, ils auraient besoin de plus bois pour avoir un feu suffisamment chaud pour les réchauffer et faire cuir un animal. Alors qu'il avait rassemblé un bon nombre de feuilles, un cri déchirant perça la nuit noire. Boromir se figea sur place, scruta l'obscurité mais ne vit rien, pas un mouvement, même le vent semblait s'être tu. La pluie tomba soudainement, des éclairs frappèrent les arbres proches.
Quelle est donc cette vile fourberie ?
Boromir laissa tomber les copeaux de bois et les feuilles et revînt à toute vitesse vers le campement. Malheureusement pour lui, il s'était égaré du sentier, et lorsqu'il venait de trouver le bon chemin, un cri aigu qui perçait tout autres sons, retentit au cœur de la tempête, déchirant les nuages. Il vit jaillirent les Nazgûl, fidèles lieutenants de Sauron. L'épée de Faramir et celle du Roi-Sorcier s'entrechoquèrent, faisant apparaitre de fines étincelles. Soudain, une flamme parvint sur le bras de Faramir et remonta jusqu'à son abdomen. Faramir s'écroula à terre, inconscient.
Faramir ! Vous allez me le payer viles créatures !
Il saisit son épée et souffla trois fois dans son cor. Il entendit non loin la voix d'Aragorn, mais il ne comprit aucun mot. Il s'élança à la poursuite des Nazgûl avec la peur au ventre.
Pauvre fou, crois-tu que ton courage pourra le sauver ? Tu mourras tout comme lui !
Boromir ne s'arrêta pas pour autant, il saisit une souche et mit son extrémité sur le feu. Les flammes vinrent léchés la buche, et Boromir para un coup de ses opposants. De nouvelles étincelles jaillirent, Boromir saisit ce moment pour se servir de son flambeau contre son assaillant. Les flammes se propagèrent sur la tunique sombre du Nazgûl et ce dernier s'enfuit dans la nuit. Le Roi-Sorcier poussa un hurlement et le cercle que formait les Nazgûl se resserra, le Roi-Sorcier envoyait deux Nazgûl sur Boromir, comme pour le tester. Boromir parait encore et toujours les coups de ses opposants. Le flambeau vînt encore une fois touché un second Nazgûl et l'effet fut immédiat, les flammes dansèrent sur la tunique du Nazgûl qui s'éloigna en hurlant dans la nuit. Boromir s'apprêtait à le refaire, lorsque la masse du Roi-Sorcier fendit l'air, et que toute sa puissante lui permit de détruire le flambeau et de faire s'accroupir Boromir. La violence du choc l'avait fait se courber. Alors que le Roi-Sorcier levait une nouvelle fois sa masse, Aragorn surgit.
Par Elendil !
Aragorn désigna Andúril et les sept Nazgûl hurlèrent. Leurs terribles coups s'abattirent en même temps, et Aragorn para. Boromir lui vînt en secours et ensemble ils résistèrent. Soudain, les Aigles apparurent dans le ciel à demi-éclairé. L'aube était arrivé. Gwaihir emporta Aragorn, et Thorondor, étant le plus grand et le Roi des Aigles, emporta Boromir et son frère. Dans la clairière ou se trouvait les féroces-ailées, se trouvait deux Aigles, Meneldor et Landroval, face à neuf coursiers-ailées. Ils partirent avec leurs compagnons et leurs fardeaux, leurs ailes luisantes sous le soleil doré qui se levait. Un terrible son se fit entendre, loin en dessous d'eux. Boromir regarda le paysage, incapable de parler et de bouger. Il ne tarda pas à s'endormir, le paysage défilant à une trop grande vitesse à ses yeux. | |
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